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navigation – plan du site fr en accueil chercher présentation revue de l’association internationale des sociologues de langue française, publie des articles émanant de ses membres, d’auteurs en rapport avec des activités de l’aislf, et plus généralement de sociologues du monde entier, principalement de langue française. elle favorise le partage de la réflexion et l’ouverture à la diversité des courants théoriques et des perspectives méthodologiques, principalement à travers sa rubrique classique « théories et recherches » et sa rubrique « grands résumés » ; elle a l’ambition de faire le point sur des questions qui traversent la sociologie francophone à travers la rubrique « dossiers ». ouverte aux jeunes chercheurs grâce à sa rubrique « premiers textes », aux expériences originales et aux questions de recherche dans sa rubrique « la recherche en actes », elle a aussi l’ambition de dynamiser l’espace scientifique francophone grâce à la traduction en français ou à la reproduction de textes anciens ou oubliés (rubrique « découvertes/redécouvertes ») ou en suscitant le débat sur des enjeux théoriques, méthodologiques ou institutionnels qui traversent la sociologie francophone (dans la rubrique « débats »). la revue est publiée avec le soutien de l'académie suisse des sciences humaines et sociales et de l'inshs du cnrs. livraison juin 2018 cette livraison s’ouvre sur deux grands résumés. dans son ouvrage la communauté des individus. essais d’anthropologie politique, stéphane vibert assume ce qu’il considère comme un « pari », de s’interroger sur le collectif dans une perspective holiste dont il constate et regrette le « refoulement » dans les analyses de la sociologie politique contemporaine. son « grand résumé » est discuté par charles gaucher et par i rène théry . d’une certaine façon, le livre de florence bergeaud-blackler , le marché halal ou l’invention d’une tradition , repose, dans un contexte on ne peut plus contemporain, la vieille question wébérienne des relations du religieux avec le capitalisme. joan stavo-debauge et nedjib sidi moussa ont accepté d’en être les discutants. deux collègues africains, moïse tamekem ngoutsop et henri sarr modiane , nous proposent un dossier sur la place des jeunes dans les mouvements sociaux émergents en afrique, plus précisément au cameroun. le dossier se construit autour de quatre études de cas. vivien meli meli analyse comment les jeunes, adoptant des stratégies que l’auteur décrit en parlant de « greffage social », se font une place dans les dispositifs de lutte contre le vih/sida. à partir d’une analyse centrée sur la région du noun dans l’ouest du cameroun, christian bios nelem nous montre comment les rapports de pouvoir hérités de la tradition et encore fortement structurants, se trouvent perturbés par l’émergence de luttes de pouvoir liées à des organisations politiques de type particratiques et comment cette situation conduit à des conflits intergénérationnels au sein des familles. la contribution de moïse tchingankong yanou porte sur des luttes au sein des universités camerounaises liées à l’accès à des bénéfices statutaires pour des enseignants récemment recrutés. elle étudie la manière dont peuvent se nouer des interactions entre le pouvoir politique et le leadership de ces mouvements de revendication, avec en ligne de mire, pour le pouvoir en place, la pacification des revendications et, pour les meneurs des mouvements, une occasion de promotion sociale. enfin, moïse tamekem ngoutsop nous propose une réflexion, sous l’horizon proclamé par les universités camerounaises des « libertés académiques », sur les dysfonctionnements des pratiques professionnelles de nombreux enseignants universitaires n’assumant de fait pas leurs obligations professionnelles pour s’investir dans des activités plus lucratives, plus pourvoyeuses de reconnaissance politique, ou profitant de leurs positions de pouvoir pour monnayer, monétairement ou sexuellement, leurs évaluations. dans la rubrique découvertes/redécouvertes, jean-baptiste lamarche nous offre une traduction d’un texte de début de carrière de basil bernstein , « classes sociales, systèmes de parole et psychothérapie », où l’auteur propose une sociologie de la cure analytique. dans son introduction du texte, jean-baptiste lamarche insiste, tout en en montrant les limites, sur les apports des analyses de basil bernstein ainsi que sur les éclaircissements que sa lecture peut apporter à la compréhension de ses travaux futurs, notamment au travers du concept de « code ». la sous-rubrique « la situation actuelle de la sociologie » de la rubrique débats s’enrichit d’un texte dans lequel danny trom nous propose une réflexion épistémologique sur le statut à conférer aux « idées », aux intentions, aux motivations... dans les analyses sociologiques de l’agir. il le fait en s’appuyant sur une lecture attentive de l’ouvrage de christopher browning des hommes ordinaires en montrant – au travers notamment d’une comparaison avec le livre de daniel goldhagen, les bourreaux volontaires de hitler. les allemands ordinaires et l’holocauste – comment les choix épistémologiques qu’il critique chez christopher browning portent des conséquences importantes sur les « leçons » que le lecteur est amené à en tirer, en l’occurrence sur la compréhension de la violence, en particulier sur le statut prêté dans l’explication au rapport à ceux qui en sont les victimes. enfin, la rubrique théories et recherches nous propose deux contributions. fabien deshayes et jean-paul payet nous livrent un texte où, à partir d’une enquête de type ethnographique, ils interrogent la construction et la dynamique des relations parents-enseignants lors de rencontres à propos d’élèves la plupart du temps en difficulté. ils décrivent comment l’asymétrie de la relation se trouve nuancée à la fois par des exigences de civilité à l’égard des parents, mais aussi par la prise en compte de la vulnérabilité des élèves. et, pour terminer, jean zaganiaris s’intéresse aux raisons qui ont permis au film femme écrite (2012) de lahcen zinoun d’échapper – en dépit de scènes de nudité féminine – aux interdits des dispositifs de contrôle et de censure, en s’appuyant notamment sur les manières dont il s’est articulé à certains référentiels culturels marocains, mais aussi sur des proximités relationnelles avec des acteurs du monde artistique ou administratif. derniers textes joan stavo-debauge le divin marché (de dupes). un fondamentalisme qui ne paie pas de mine mais rapporte gros [texte intégral] discussion de l’ouvrage de florence bergeaud-blackler, le marché halal ou l’invention d’une tradition , paris, éditions du seuil, 2017 04 juillet 2018 fabien deshayes et jean-paul payet sur la scène de l’entretien enseignantes-parents [texte intégral] des acteurs scolaires à l’épreuve de la pluralité des logiques contemporaines (proximité, symétrie, singularité, attention) 19 juin 2018 danny trom la sociologie critique ou la dépolitisation de la sociologie de la politique [texte intégral] 19 juin 2018 moïse tamekem ngoutsop et henri sarr modiane crises et reconfigurations sociales en afrique. la jeunesse au cœur des mouvements sociaux [texte intégral] introduction du dossier 19 juin 2018 vivien meli meli engagement social des jeunes au cameroun : une mobilisation sociale contre toute attente [texte intégral] 19 juin 2018 christian bios nelem le pouvoir traditionnel en contexte pluraliste au cameroun : la déconstruction des liens familiaux entre« frères » bamoun à partir des clivages politiques [texte intégral] 19 juin 2018 moïse tchingankong yanou prendre la parole dans l’espace académique : entre rupture des équilibres corporatistes et continuité de l’adhésion à l’hégémonisme étatique au cameroun (2011-2017) [texte intégral] 19 juin 2018 moïse tamekem ngoutsop les libertés académiques au cœur de la problématique du changement au cameroun : enjeux d’une confrontation entre acteurs aux logiques contradictoires [texte intégral] 19 juin 2018 flo